Dans le contexte du scandale sexuel qui défraie la chronique au Maroc et qui implique deux imminents membres du Mouvement Unicité et réforme (MUR), un mouvement considéré comme le bras idéologique du Parti Justice et Développement (PJD), au pouvoir depuis 2012 au Maroc, Abdou Zirat dénonce le rôle que certains s’auto-octroient pour faire la morale aux citoyens, en leur imposant leur vision de l’Islam et en s’érigeant comme des gardiens de la morale collective. Il questionne surtout le monopole autorisé à un parti comme le PJD de monopoliser la « référence islamique ». L’usage de l’Islam dans la propagande politicienne du PJD lui confère une aura particulière par rapport aux autres partis.
À l’approche des élections législatives, le roi Mohammed VI a récemment interpellé les partis politiques pour ne pas utiliser son nom dans leurs campagnes électorales.
Le scandale des deux prêcheurs islamistes va t-il permettre une remise en question du discours politico-religieux au Maroc?
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